Le chasseur

D'une forme ogresse
tout à l'intérieur de moi
qui me ronge et me broie
Mangé de l'intérieur,
je suis le délecté d'un autre.
Tel Pluton
qui dévora ses enfants
tel Attila
qui brûla chaque seconde de Terre conquise
l'ogre
qui a l'intérieur se déploit
entone un refrain lancinant:
"Rien ne presse
petit homme
je suis le chasseur ultime
celui que rien n'abime.
Dans les bois éternels
le cor a fini de résonner
depuis bien longtemps.
Il ne reste que toi.
Dans cette forêt de souvenir
abîme de ton inconscient
je saurai te trouver,
je saurai te brûler,
je saurai te manger.
Mais rien ne presse
petit homme,
la course est vaine,
et la règle stricte:
si tu veux en finir
tu dois courir."
PS: j'aurais du publier une image d'une amie, je n'ai pas réussi, peut être plus tard. Pour info ce texte a été travaillé, tout de même un peu. ;-)
3 Comments:
même un peu travaillé... ça m'épate!
Moi aussi, je ne savais pas que n'importe qui pouvait écrire n'importe quoi. Il faut juste trouver ça voie...
Petit poême qui (je trouve) fait echo à ton beau texte. De Monsieur PERROS :
Entre le suicide et la mort
Un pan de vie et c'est la nôtre
le rideau soulevé le port
en vue et nous n'aurons rien d'autre
Nous connaîtrons soeurs et semblables
sans jamais nous finir en eux
nos existences seront fables
et nous inventerons des dieux
ou en tuerons, c'est même chose
pouyr respirer le liberté
notre obsession l'unique
et va pour l'ogre éternité
homme d'occasion
Georges PERROS
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