Thursday, November 10, 2011

Rouge soyeux

Je ne souviens pas les avoir rencontrées
et je ne les ai jamais quittées
elles sont d'outre-temps, ces lèvres rouges
qui me font valser

Elles sont à tes oreilles
Elles sont à tes pieds
Ce rouge écarlate me fait danser

D'aveugle je suis soudain devenu roi
d'un monde où ce rouge est à moi
Il est ma vie qui n'a jamais cessée d'exister

Monday, November 07, 2011

Joie

Je reviens de chez les morts
et je peux témoigner de ce qu'il en est
de ne plus laisser son sang couler

Je me suis laissé touché par l'envie
de ne plus vivre que d'éternité.

Saturday, November 05, 2011

Rouge intense

Il est des choses que je pleure de vous
qui ne sont pas tristesse;
il s'agit du fond vibrant de chacun.

De vous trouvez vous il s'agit d'un cercle,
d'une danse exécutée à deux.

De vous à moi en dansant ainsi
nous avons commencé à tisser un dessin
dans la trame du temps.

Wednesday, November 12, 2008

L’amour pour polir les pierres, la mer pour l’usure des corps.



Toi et moi nous avons roulé
comme des pierres
notre bosse, jusqu'au fond,
du puit sans fin.

Des sentiments interdits aux
amours silencieux,
les corps n’ont que faire, du silence
que leur promettent
des amants bientôt terni,
par l’envie du corps de l’autre
qui se fait sans fin.

Sans faim, et même sans manger
l’amour se fait soif
du corps de l’autre
sans fin, et même sans manger.

L’amour terni des corps
oublie la soif
et se fait faim du corps de l’autre.

En rond, nous tournons
autour de l’amour
sans faim, sans soif, roulant notre bosse au
fond de ce puit sans fin,
qui nous parle de l’amour dont nous l’en croyons peuplé.

Wednesday, November 05, 2008

Sans toit



Je voudrais dire que j’ai su
après avoir traversé des montagnes
couru derrière ce loup sans tête.

Je voudrais dire que j’ai pu
regarder le soleil reverdir
sans me poser à moi-même la question du sens.

Je voudrais dire que j’ai senti
ce sang noir coulé
sans voir la nuit sur ton cou.

Je voudrais dire que j’ai cru
que l’amour avait une fin
sans que nous ayons à en souffrir.

Mais je ne me suis pas fait ce cadeau, et je cours toujours derrière ce loup sans tête.

Thursday, October 02, 2008

Chut!



Tu dormais, je me suis levé,
tu n'as pas voulu nous réveiller.
Tu aurais voulu en reprendre une part
se dire que la nuit n'avait pas fini
de nous mentir.

Et tu t'es levée,
nous avons fait tout ce bruit
de voisinage polisson.
Nous aurions pourtant du te taire
toi ou moi

Si nous ne nous étions pas enlacer si fort...

les Dieux ne nous avaient pas vu
ils ne nous nous en aurait pas voulu
d'avoir rêvé tout haut.
Ils ne t'auraient pas ainsi banni
de mes nuits
de tes rêves.

Tuesday, September 23, 2008

Absence de coït




J'ai dormi sur le côté,
tardé à me réveillé, et tellement oublié ce dont j'avais rêvé...
Qu'ils n'y sont plus.

La réalité a diffusé autour de mes paupières immensément
closes, autour de cette réalité qui n'aura fait que diffusé
alors que je dormais sur le côté
les gens ont fui.

Demi-éveillé, demi-réalité
hémi-musique, hémi-présence.

Ces gens qui circulent autour d'un trou béant
ne font que diffusé autour des mes paupières immensément
closes.
Septembre ressemble à novembre sous un soleil hurlant
quand le sommeil ne s'est nourri que de rêves.