Saturday, September 29, 2007

Grandir ou mourir


Je n'aurais pas mis si longtemps à poster mon 100ème.
Grandir ou mourir: je vais donc poster des poèmes plus long, moins spontanés, plus écrits. Bon ou mauvais, ce qui compte reste l'expression.
Pour aller de l'avant.
Donc voilà le début d'un poème que j'ai commencé, il courra peut être sur plusieurs posts, ils s'arrêtera peut être, il vit en moi en tout cas.

Enfermé dans l’espérance de la renaissance, plutôt
choisis à l’évidence de ce qu’il reste de moi, après toi.
Il n’y a plus eu de choix.

« Pour te laisser une place. »

En moi, tout au fond de moi, j’y ai vécu tant d’années,
ne regardant que mes tripes suppurer la tragédie passée. Un soleil noir se couchant sur moi, projetant une ombre de lumière, l’éblouissante fascination de Narcisse.
S’est bâtie un édifice à la gloire de cette vie. Vase clos sans interstice,
la peau fini par devenir rempart puis forteresse. L’entrée n’existe pas, la sortie non plus,
morale d’une histoire déjà racontée :
Mais l’armure n’est pas toujours à la taille du combattant.
Ma présence à moi-même ayant fini par masquer ma présence à toi
et pire par manger ta présence
à moi : je me suis vu dévorer ton être chancelant d’avoir trop trébucher.
De soi on ne se nourrit, on flétri lentement.
De toi je me suis délecté, tel le chasseur, assuré de gagner.
Et je l’ai vu aussi l’Homme qui étouffe la Femme. Dans son intime à lui
n’existe pas le plaisir de celle qui pourtant vie.
L’Homme ne se laisse ni pénétrer ni tuer.

Thursday, September 27, 2007

Tisser

Le lien, j'en ai besoin
des cordes entre nous
entre moi et vous
pour construire.

D'ici, où je suis,
je veux recréer, contacter,
communiquer pour vivre.
Vivre pour tuer l'angoisse.

Envie murmurée.

De l'intérieur
je peux aussi raconter
que se retisse du lien,
que ma poésie mûrit.

Je vise maintenant
un là-bas,
un ailleurs:
joyeux.

PS: C'est le 99ème post, pour le 100ème je veux faire quelque chose d'un peu spécial, qui prend son temps. Un temps que je ne maîtrise pas donc je vous dis à très bientôt.

Wednesday, September 19, 2007

Mon frère


Il n'en reste qu'un
mais il compte largement pour deux:
mon frère.

Sa nouvelle création.

Monday, September 17, 2007

Etcetera


Ma solitude a fini par me recracher,
pour atteindre le bout de moi-même
où actuellement je réside.

J'ai décidé d'y rester,
vous comprendrez
en ce bout de moi-même
chèrement acquis.

J'ai décidé d'y habiter,
de planter là ma tante
pour,
au dessus du vide,
y construire un pont.

Parce que d'autres
y viendront
parce qu'il faut les accueillir.
Parce qu'il faut passer
et se jeter dans l'océan des possibilités.

PS: ma colère s'est aujourd'hui beaucoup exprimée, mais je voudrais dire avant tout merci à mama A de m'avoir aidé. Et merci à madame C.T. de m'accompagner sur ce chemin, pour ne pas m'y avoir perdu et pour enfin, je l'espère en voir le bout, etc, etc. ;-)

Wednesday, September 12, 2007

De l'héroisme et autre acte de résistance

Dans la nuit qui me sépare de l'autre rive
jamais
je n'ai baissé les bras.

Dans la nuit qui m'aurait emporté
jamais
je ne me suis laissé tombé.

Il est des actes
dont personne ne connaitra rien
il est des sentiments
dont personne n'aura l'idée.

Mais
enfoui sous mon tas de charbon
je me suis dis
que oui
il faut dire
pour raccrocher au réel ces pensées surréalistes.
J'ai voulu mourir.
Il n'est pas facile pour moi de le dire.

Héros de moi-même,
ou résistant face à la vie?

Wednesday, September 05, 2007

Hier soir



Hier,
j'ai reçu la visite
d'un ami cher.
Un ami cher
qui depuis longtemps
n'était pas venu.

Hier,
j'ai cassé les murs,
d'une prison à moitié close.
Brisé mes chaines
pour m'envoler.

Hier,
je suis sorti
j'ai hurlé
je me suis envolé.

Hier, mes rêves me sont revenus.

PS: merci au petit poisson rouge pour son joli poème.