Grandir ou mourir
Je n'aurais pas mis si longtemps à poster mon 100ème.
Grandir ou mourir: je vais donc poster des poèmes plus long, moins spontanés, plus écrits. Bon ou mauvais, ce qui compte reste l'expression.
Pour aller de l'avant.
Donc voilà le début d'un poème que j'ai commencé, il courra peut être sur plusieurs posts, ils s'arrêtera peut être, il vit en moi en tout cas.
Enfermé dans l’espérance de la renaissance, plutôt
choisis à l’évidence de ce qu’il reste de moi, après toi.
Il n’y a plus eu de choix.
« Pour te laisser une place. »
En moi, tout au fond de moi, j’y ai vécu tant d’années,
ne regardant que mes tripes suppurer la tragédie passée. Un soleil noir se couchant sur moi, projetant une ombre de lumière, l’éblouissante fascination de Narcisse.
S’est bâtie un édifice à la gloire de cette vie. Vase clos sans interstice,
la peau fini par devenir rempart puis forteresse. L’entrée n’existe pas, la sortie non plus,
morale d’une histoire déjà racontée :
Mais l’armure n’est pas toujours à la taille du combattant.
Ma présence à moi-même ayant fini par masquer ma présence à toi
et pire par manger ta présence
à moi : je me suis vu dévorer ton être chancelant d’avoir trop trébucher.
De soi on ne se nourrit, on flétri lentement.
De toi je me suis délecté, tel le chasseur, assuré de gagner.
Et je l’ai vu aussi l’Homme qui étouffe la Femme. Dans son intime à lui
n’existe pas le plaisir de celle qui pourtant vie.
L’Homme ne se laisse ni pénétrer ni tuer.