Tuesday, April 25, 2006

Où il est (re) question de Dieu

Suite et fin d'un post précédent:

Dieu n’avait jamais eu de femme, ni d’homme d’ailleurs, ni d’attraction particulière pour l’un ou pour l’autre. Jusqu’au jour où il rencontra Udeia, l’idée même ne lui avait jamais effleuré l’esprit. En ce jour, fêter dans le monde entier, c’est Udeia qui alla à sa rencontre. Et cet homme tout absorbé par ces responsabilités ne se rendit compte de rien. Comme un serpent, elle s’approcha de lui en silence, guettant le moindre mouvement, à l’affût de tous chaque signes. Comme le serpent, elle l’entoura de toutes les attentions, déjà toute entière à lui. Et doucement l’équilibre bascula, le poids de l’univers passa de l’intérieur de dieu vers Udeia pour finalement venir se loger au milieu d’eux. Dans le vide formé au milieu de leurs deux êtres.

Le bonheur du monde dura longtemps sans que rien ne pu le mettre en branle. Dieu et Udeia vivaient amoureusement, tout comme le reste de l’humanité. Un souci pourtant commença à voir le jour dans l’esprit du Roi du monde : il s’inquiétait du ralentissement de l’évolution. Depuis qu’il avait établi la perfection sur le monde, rien n’était venu la remettre en cause.
Par exemple, la jeunesse, et son esprit de révolte, disparaissait dramatiquement depuis un long moment : les gens ne pouvaient plus avoir d’enfants.

Et la nature se mit petit à petit à rejeter l’espèce humaine. Epidémies et catastrophes naturelles décimèrent un nombre conséquent d’humains.

L’équilibre du monde se trouva atteint le jour où Udeia elle-même fut atteinte. Le mal la pris très rapidement et en quelques jours elle mourut entraînant la fin du monde. Il ne resta alors que Dieu.

Tout avait disparu sauf lui, il se trouvait dans un lieu non-lieu, hors du temps et de l’espace, au cœur même du temps et de toute chose. Son être était un non-être, une volonté seule et pure. Il ne pouvait pour autant s’empêcher de penser à Udeia et à la faillite de son monde. Et aux derniers mot de sa femme, comme une clé pour comprendre: « Tu n’as pas su leur faire croire qu’au-delà de la perfection existe une autre perfection ».

Dieu pris une décision et par le souffle de sa volonté recréa le temps et l’espace. Ce nouveau monde il le créa à son image et celle d’Udeia avec une matière et du vide rappelant ainsi l’équilibre de leur couple. Il créa aussi des hommes à l’image de ceux présents dans l’ancien monde. A ces hommes il ne se montra jamais mais cacha en eux la clé donnée par Udeia : la foi.

Humeur (1) et mot (2) du jour:
- Heureux qui comme Ulysse a fini son histoire
- La forc de celui qui croit en Dieu n'est pas en Dieu mais dans sa foi. (Thierry Maulnier)

Friday, April 21, 2006

Période bleue


Moi c'est pas ma période bleue, ni jaune ni mauve d'ailleurs.
C'est tout simplement une période noire.
Une accumulation de boulettes, pas trop de boulot, l'attention qui décroit, l'été qui arrive, le blues du CPE.
Tout ça fait que je n'avance à rien, ne réussi rien.
Heureusement qu'il y a déjà eu des résultats... je ne me plains pas, juste j'en chie, voilà.

La semaine prochaine, fin du blues, début de la win...

Humeur (1) et mot (2) du jour:
- une bise à ceux qui lisent
- Il ne faut pas croire exagérément au bonheur. (Jean Anouilh)

Tuesday, April 18, 2006

La boulette

C'est une petite masse molle, de forme plus ou moins arrondie, généralement pétrie à la main,
mais aussi un fromage fermier fabriqué dans le Nord de la France,
une petite boule de crasse que l'on obtient en frottant une partie salie du corps humain,
une petite masse dure, de forme plus ou moins arrondie, servant de projectile pour une arme à feu,
et c'est surtout commettre une bévue.

Et oui, pour l'étudiant chercheur faire une boulette ce n'est pas rouler un petit quelque chose pour obtenir une forme ronde mais bien commettre une bévue. La boulette quoi...
Et ça fout les boules, la boulette.
Hier encore elle m'a menacée, et j'ai succombé, une erreur de date et voilà un retard d'une semaine, commande mal passée.
On en est tous là, à avoir peur de nos petites boulettes.

Humeur (1) et mot (2) du jour:
- j'ai les boules,
- Quand Dieu a pétri la Terre de ses mains sacrées, il a fait une petite boulette. (Alexandre Breffort, comme quoi c'est le lot de tout le monde...)

Friday, April 14, 2006

La présentation au temple

Dans la série c'est pire que la réunion...
la présentation.

Comme pour Marie, nous aussi on présente notre petit Jésus en sacrifiant aux rites et coutumes de notre époque...
Et en général ça endort tout le monde. Par exemple moi ce matin, présentation rapide de mon sujet (qui au passage commence à être bien connu) et là, sanction, tous mes collègues étudiants chercheurs s'endorment, allourdis peut être par la profusion de sucreries, ingurgitées en masse.

Juste un apparté pour préciser: un anniversaire et l'heureux élu ramène ses bonbecs, une présenation et l'heureux élu ramène le petit dej. Apparte fini.

Les questions qui émanent du cerveau mutant de mes collègues chercheur me laissent perplexe:
dois je répondre ou continuer à faire croire que je pourrais moi aussi un jour peut être muter?
En conclusion je dirais que finalement on ne sait pas vraiment qui des deux est présenté. De l'enfant Jésus ou de la vierge Marie, de l'étudiant chercheur ou de son sujet de thèse: qui porte qui?

Humeur (1) et mot (2) du jour:
- présentable?
- Renoncez à l'étude et vous n'aurez aucun soucis (Lao Tseu, je suis bien loin dans les soucis...)

Wednesday, April 12, 2006

A ne pas confondre

La réunion

Et oui, le sport préféré du chercheur c'est bien la réunion, plus elle dure et plus c'est bon.
Moi ça me fait plutôt mal... au cul, 3 heures sur une chaise.
L'organisation dans le laboratoire (il est grand), c'est une réunion d'équipe (compter 2 heures) et une réunion de labo (1 heure), ajouter à cela les réunions avec le chef en particulier plus les éventuels collaborateurs vous obtenez un tas de temps énorme passé sur une chaise à écouter. La vigilance est en plus de mise, il ne suffirait pas de se faire prendre à revers par une question sournoise alors que depuis 10 min on pense à se barrer pour s'aérer.

A ces éventuels aspirants étudiants chercheurs, si vous lisez ces lignes, que vous détestez vous réunir ou que vous avez un problème quand il s'agit de tenir une position assise un temps indéfini, laissez tomber.

Je proposerais d'ailleurs un nouveau mode de recrutement (pas moins con d'ailleurs), sélectionner les étudiants par leur résistance à la position assise...
Votons et manifestons.

Humeur (1) et mot (2) du jour:
- stable, assise
- l'anarchie commence par moi-même (moi, comprends qui peut)

Tuesday, April 11, 2006

J'ai tout compris



J'ai tout compris le podcasting!

Après quelques jours de galère à n'y rien comprendre, j'ai enfin réussi. Faut dire que je le voulais ce mix...

Donc si vous voulez devenir comme moi ou comme mon pote Schwarzy, faites le bon choix et découvrez le podcast. Si vous avez des problèmes on peut toujours en parler. Pour les concours j'ai mis 48 heures à partir du site de radio campus Paris (tout autre site est fortement banni).

Sinon pour du son j'ai deux sites à vous proposez, pour ceux qui aiment les musiques actuelles:

fluokids sur blogspot et OUPS sur taulard blog qui postent très régulièrement des mix et autres morceaux péhés sur le net. Sinon myspace pour ceux qui ne connaissent pas est une réelle référence: un hébergeur de blog très en vogue dans le milieu musical.

Voilà, voilà

Humeur (1) et mot (2) du jour:

- Un deux trois nous sortons du bois.

- La plus grande faute est de ne pas savoir se contenter. (Lao Tseu, c'est quand même un balaise faut le reconnaitre, y pulverise Schwary j'suis sûr).

Friday, April 07, 2006

Y'a pas que le café dans la vie

Et oui il ya aussi le Pepsi!
Bon pause du vendredi après une semaine très agitée, donc blog.

Aujourd'hui sciences et art n°2:

MARTAISAVELRIVEIRDEMENESESDASILVAGRACA

Une artiste qui explore les interactions possibles entre biologie et art.
Ci dessus son nom complet, qui correspond aussi à une séquence d'acides aminés. A chaque lettre correspond un acide aminé et une chaine d'acides aminés une protéine. Cette construction constitue le portrait protéique de Marta de Menezes.
Elle utilise en général les biotechnologies pour produire des oeuvres, comme des papillons génétiquement modifiés, des cellules colorées par des fluorochromes mais aussi les techniques d'imageries comme l'IRM dans son projet, the hidden body.


Ce sont des techniques que j'utilise, ou que je peux facilement être amené à utiliser. Son but est de comprendre, le mien aussi. Mais comprendre quoi? Et pour arriver ou?
Ce qu'elle fait n'a pas plus de sens que ce que je fait.

Réflexion en cours...

Humeur (1) et mot (2) du jour:
- le pepsi ça fait roter, pas le café
- Que l’homme domine les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre (citation biblique, oeuvre Eduardo Kac): dans une boite de Petri des bactéries modifiées génétiquement modifiées par cette phrase...

Saturday, April 01, 2006

Où il est question de Dieu

Comme chacun le sait, il était une fois Dieu qui créa l’univers et l’homme, à son image.
Mais qui connaît la véritable histoire de Dieu ?
Il était donc une fois l’histoire d’un homme, ordinaire. Il se prénommait Dieu, car en ce temps faut il le rappeler, Dieu n’était pas Dieu, il était homme. Il était ainsi comme tout un chacun fils de son père et de sa mère, mais n’avait par ailleurs pas de frère ni de sœur.

En ce temps, l’univers n’était fait que d’un monde et sur ce monde régnait un roi. La population était composée pour une moitié d’homme et une autre de femme qui, dans l’usage commun, ne se mariaient pas et ne restaient pas non plus en couple. Chacun pouvait, selon son désir et celui des autres, vivre en compagnie de qui il voulait quand il voulait. Le monde comme la psychologie de ces êtres, résultat de milliards d’années d’évolution, était infiniment simple.

Dieu naquit à l’apogée de sa civilisation. Il présenta dès le début de sa vie des capacités intellectuelles supérieures à la moyenne et grâce à une famille relativement aisée il pu faire de hautes études. Il eut pour lui la chance et le malheur d’avoir été le premier des Hommes. Malheur car à partir de ce moment le monde ne tint plus que par sa présence seule, comme la clé de voûte d’un édifice, sa seule présence faisait tenir le monde meilleur, et c’est ainsi qu’il devint roi Et comme la dernière pièce dans un puzzle, le dessin final se forma, et vint sur le monde la paix et l’harmonie suprême, de celles qui font devenir les hommes de véritables Hommes.

Mais le jour ou Dieu devins réellement Dieu fut celui ou il rencontra Udeia, une femme qui devint sa compagne...

Humeur (1) et mot (2) du jour:
- dur de blogger, la suite dans un autre post.
- Si ce n'est pas expressément interdit, c'est permis. (Luis César Menotti): je me suis permis.:-)