Le pot

A la rencontre, ô oui
certainement à la recherche
de la rencontre.

La recherche et la rencontre
comme pour ne jamais se trouver
je le veux
elle me veut
chacun de son côté, sans jamais se trouver.

Ce que je suis
et ma nature,
à la recherche
et à la rencontre.
Sans jamais s'enlacer, l'un et l'autre
à se regarder.

Comme s'ils étaient étrangers,
voisins,
locataires d'une même maison!
A jamais séparés?

La présence de l'autre
salvatrice,
enfin!
La puissance des mains de l'inconnu
libéra la réconciliation.

Sentiments

Je voudrais faire un lien
qui ne vient pas.
Je voudrais dire mais
je ne parle pas.

Je voudrais faire
ce dont je suis incapable,
je voudrais lui dire
ce dont elle ne veut pas.

Je voudrais décider
ce dont je ne veux pas.

La réalité rattrape
celui qui s'échappe.
Aujourd'hui
je suis nul à l'écrit.

Espérons un demain.
Dont je sois fier.

PS: pas de poème, mon écriture me déprime...

C'est pas moi qui l'ai faite...

Dans la quête de la trame commune à lui seul,
à la recherche de son âme,
l'Homme se perd souvent
dans les yeux des individus de sa propre nature.

Alors

Reprendre ses esprits,voir ailleurs,
chercher reprendre trouver.
Le but de ce quelques lignes
étirées entre ici et nul part:
Pour voir, enfin un ailleurs.

PS:...mais elle est jolie quand même cette image

Un poème de James Joyce, traduit

Mon Amour est légèrement vêtue
Sous les pommiers,
Où les vents joyeux ont le plus grand désir
De courir en compagnie

Là, où se tiennent les vents joyeux pour faire de l'oeil
Aux jeunes feuilles qui passent.
Mon amour va lentement, penchée sur
Son ombre dans l'herbage;

Et où le ciel est une coupe bleu pale
Sur la lande riante,
Mon amour va légère, relevant
Sa robe de ses mains mignonnes

Eternel absence

Le temps de l'absence.
La retraite,
pour visiter son tombeau,
pour voir qu'il n'est pas encore temps.

Dans cette mare d'indécision,
au milieu des erreurs passées,
de celles à venir,
Il me faut faire un choix.

Pas un poème mais un psaume pour aujourd'hui:
Cantique de David.
L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table,
En face de mes adversaires;
Tu oins d'huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel
Jusqu'à la fin de mes jours.