A jamais! Ma pleureuse.
D’une fleur. Pour cacher les malheurs du monde.
D’un arbre. Pour abriter les bonheurs d’une fleur.
Nous ne dirions pas pour autant qu’ils négligent la chaleur du soleil.
D’une vie. Pour voir s’y loger les tourments des enfants.
D’une mort. Pour sentir sur soi la bénédiction des vivants.
Nous ne dirions pas pour autant que nous avons négligé d’en sourire.
Et pourtant, comme nous avons été tristes.
De voir les fleurs se faner.
Et pourtant, comme nous avons été tristes.
De voir les vieillards pleurer.
Et pourtant, comme nous n’avons pas pu
correctement nous aimer.
Nous ne pourrions pas dire pour autant,
que nous n’avons pas cacher le malheur des fleurs,
ou le tourment pour les vivants.
Pour pouvoir nous aimer.
Credit: Guo Jin, Mosquitoes and Moths, 2005