Wednesday, November 12, 2008

L’amour pour polir les pierres, la mer pour l’usure des corps.



Toi et moi nous avons roulé
comme des pierres
notre bosse, jusqu'au fond,
du puit sans fin.

Des sentiments interdits aux
amours silencieux,
les corps n’ont que faire, du silence
que leur promettent
des amants bientôt terni,
par l’envie du corps de l’autre
qui se fait sans fin.

Sans faim, et même sans manger
l’amour se fait soif
du corps de l’autre
sans fin, et même sans manger.

L’amour terni des corps
oublie la soif
et se fait faim du corps de l’autre.

En rond, nous tournons
autour de l’amour
sans faim, sans soif, roulant notre bosse au
fond de ce puit sans fin,
qui nous parle de l’amour dont nous l’en croyons peuplé.

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