Saturday, April 28, 2007

Le bonheur



Je suis fan d'un type en ce moment nommé Henri Laborit, pour faire simple et court sa pensée s'articule autour du concept que le fonctionnement humain n'est ni plus ni moins que régit par les grandes lois naturelles. Il expliquent alors par ce biais la psychologie, la sociologie, l'humanité.

Extrait du livre "éloge de la fuite":
"Et l'Homme court toujours après son bonheur. (...) Dès que l'on met deux hommes ensemble sur le même territoire gratifiant, il y a toujours eu jusqu'ici un exploiteur et un exploité, un maître et un esclave, un heureux et un malheureux, et je ne vois pas d'autre façon de mettre fin à cet état des choses que d'expliquer à l'un et à l'autre pourquoi il en a toujours été ainsi. Comment peut-on agir sur un mécanisme si on en ignore le fonctionnement? Mais, évidemment, ceux qui profitent de cette ignorance, sous tous les régimes, ne sont pas prêts à permettre la diffusion de cette connaissance. Surtout que le déficit informationnel, l'ignorance, sont facteurs d'angoisse et que ceux qui en souffrent sont plus tentés de faire confiance à ceux qui disent qu'ils savent, se prétendent compétents, et le paternalise, que de faire eux-mêmes l'effort de longue haleine de s'informer. Ils font confiance pour les défendre, pour parler et penser à leur place, aux hommes providentiels que leur prétendus mérites ont placés en situation de dominance, et ils vous disent non sans fierté: "Vous savez, je n'ai jamais fait de politique", comme si celle-ci dégradait, avilissait celui qui s'en occupe."

Pour moi comme pour un autre cela veut dire
prends-toi en main!
regarde ce qui te fait plaisir,
ne laisse personne choisir.
Le bonheur n'est pas
celui qu'on a fait pour toi
mais le plaisir que tu te fais.
Fuir pour soi,
retourner à l'intérieur.
Fuir, loin des compétitions hiérarchiques.
"Attendez-moi,
j'arrive!"

Wednesday, April 25, 2007

Madame de M



Alors celui là je l'ai cherché,
à trop de chercher j'ai fini par le perdre,
puis le retrouvant
j'ai alors décider de l'abandonner
pour en conclusion vous le poster,
Madame de M.

Je ne saurais qu'en dire
je ne saurais qu'en faire
ces commentaires là ne sont pas à moi.
Ils appartiennent plus à ceux qui n'ont pu lui dire
qui ne peuvent lui dire.
Témoin par défaut,
ou par absence
je ne peux vous raconter l'histoire entière.

Juste dire qu'il plane au dessus de madame
comme une ombre
ne lui laissant pas le choix
de voler, de marcher ou de courir.
L'écho d'une particule envahissante,
Une histoire par certains détours
trop pesante.

Je peux juste vous dire qu'elle en est là,
qu'elle semble bien,
qu'elle me plait moi
madame de M.
Alors s'il vous plait
dites lui merci.
Fêtons là
pour une fois.

PS: j'ai donc réussi à publier ce dessin, merci madame G. Et merci aussi Sarah.

Friday, April 20, 2007

Le chasseur



D'une forme ogresse
tout à l'intérieur de moi
qui me ronge et me broie
Mangé de l'intérieur,
je suis le délecté d'un autre.

Tel Pluton
qui dévora ses enfants
tel Attila
qui brûla chaque seconde de Terre conquise
l'ogre
qui a l'intérieur se déploit
entone un refrain lancinant:

"Rien ne presse
petit homme
je suis le chasseur ultime
celui que rien n'abime.
Dans les bois éternels
le cor a fini de résonner
depuis bien longtemps.
Il ne reste que toi.

Dans cette forêt de souvenir
abîme de ton inconscient
je saurai te trouver,
je saurai te brûler,
je saurai te manger.

Mais rien ne presse
petit homme,
la course est vaine,
et la règle stricte:
si tu veux en finir
tu dois courir."

PS: j'aurais du publier une image d'une amie, je n'ai pas réussi, peut être plus tard. Pour info ce texte a été travaillé, tout de même un peu. ;-)

Wednesday, April 11, 2007

Coinsoss



J'ai écris ce texte il y a peu, je ne savais pas son devenir, je voulais en faire un post, j'y ai pensé comme un slam. Merci à mademoiselle C de nous remotiver.

J’ai détruit jusqu’à la dernière minute de cette histoire, jusqu’au dernier parsec de ma vie
Je ne peux plus dormir
j’ai perdu l’appétit
plus rien ne me tient
et c’est maintenant que la vie m’habite.

Doit on tout détruire
pour voir la vie revenir
pour sentir l’espoir
de chaque veine
de chaque parcelle de vie
renaître?

Doit on sentir jusqu’à la dernière goutte tomber de ces yeux frêles
tomber pour que naisse une fleur
qui peut être donnera un fruit
pour que des enfants naissent de ces fruits
grandissent
donnent des enfants à leur tour
génèrent
des générations
engendrent
des vies, des histoires
des témoignages du temps
qui passent
de l’eau qui coule de la terre qui tourne du feu qui brûle?

Donner un témoigne
c’est ce qui me tient
de ma vie
de celle des autres
la souffrance est ce qui me brûle
maintenant
je lutte avec la vie
pour témoigner
savoir
sentir
mon corps
vivre
sentir
mon corps vivre.

PS: il est certainement un temps pour vivre, un pour souffrir, un pour s'énerver, un pour être heureux, un pour mourir. Tenez bon. Moi aussi.