Wednesday, January 30, 2008

Mes respects



Le perchoir de l’évêque
les sermons du monde, le corps du christ
qui ne ressuscitera pas
nous disent tous, que tu n’es plus,
mais rien de toi.

Ce souvenir, ici, aujourd’hui,
de l’hier dernier,
où nous avons senti nos dents craquer.
Se souvenir, que c’est toujours en hiver
que les corps sont les plus durs à enterrer,
que la terre nous les refuses,
il n’y a jamais d’été pour mourir.

Et tu verras, le corps est lourd, à traîner.
Mais la culpabilité, les secrets,
la vie s’en était arrangée, bien avant toi.
Le monde s’était arrangé avant que tu ne naisses
pour que tu n’ai pas à porter la croix du mort, encore là.

Le sacrifice est l’affaire, unique, des Dieux.

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