Comment rit-il?

Comment hurler.
Le vent dans ces poumons, si fragiles
qui n’a jamais réellement vu l’air du monde.
Comment crier.
Nous voulons des choses, si fragiles
qui n’existent pas.
La vie n’a pas été faite pour te donner
petit ange
des choses sûres, certaines,
sur lesquelles ton cœur pourra reposer.
La vie ne donne pas deux choses identiques.
Identiques elles le sont pour que tu y croies.
Elles le sont pour que tu puisses penser au repos.
Mais en vérité, petit ange,
Dieu n’a pas créé à l’identique.
A l’intérieur de chaque chose, existe un air,
qui lui est unique.
C’est l’air du temps
celui qui souffle en chaque chose.
C’est de cet air que tu dois te nourrir,
petit ange.
Lorsqu’il entre en toi, écoute sa musique.
Cette petite ritournelle, est aussi en moi.
Elle est en chaque chose
que tu toucheras
que tu pourras voir.
Cet air là tu pourras le hurler,
et t’en remplir les poumons, l’estomac.
PS: Yue Minjun pour la peinture. Il est présent depuis un moment. IL rit, non?
2 Comments:
J'y trouve quelques résonnances leibniziennes dans ce poème. Mais peut-être ne sont-elles qu'en moi, comme un air que nous cherchons tous à crier.
Il rit... mais un peu crispé non ?
Je lis, je lis et là un commentaire est venu. Ca faisait longtemps. Continue
Effectivement. Je suis en train d'essayer quelque chose de nouveau, et le côté Leibniz en fait parti. Mais C le premier du genre, alors on verra.
Toi aussi ça faisait longtemps.
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